« L’estime de soi » est un état intérieur paisible d’équilibre dans lequel la personne est en contact avec ses profondeurs. Cet équilibre est atteint grâce à trois composantes :
- L’amour de soi ou capacité de la personne à se respecter et à s’aimer sans condition.
C’est l’élément le plus important. S’estimer implique de s’évalue ; or s’aimer ne souffre aucune condition, c’est-à-dire qu’on s’aime malgré ses défauts, ses limites, ses échecs. Cet amour de soi inconditionnel ne dépend pas de nos performances. Il n’empêche ni la souffrance ni le doute en cas de difficultés, mais il protège du désespoir.
- L’image de soi ou capacité de la personne à se percevoir telle qu’elle est, avec ses talents et ses limitations
Le regard que l’on porte sur soi, cette évaluation, fondée ou non, que l’on fait de ses qualités et de ses défauts, est le deuxième pilier de l’estime de soi. Il ne s’agit pas seulement de soi : l’important est la conviction que l’on a d’être porteur de qualités ou de défauts, de potentialités ou de limitations.
- La confiance en soi ou capacité de la personne à passer à l’action et à reconnaître ce qu’elle a accompli.
C’est la troisième composante de l’estime de soi, avec laquelle, du reste on la confond souvent. La confiance en soi s’applique surtout à nos actes. Être confiant, c’est penser que l’on est capable d’agir de manière appropriée dans les situations importantes.
Lorsque l’estime de soi est bonne, l’affirmation de soi est juste et naturelle. Dans la relation, il y a la place pour l’autre et pour soi-même.